Journée mondiale de la prématurité à l'Hôpital des Enfants (HUDERF) – 17 novembre

Journée mondiale de la prématurité – 17 novembre

Nés trop tôt, mais bien accompagnés : comment l’H.U.B veille sur le développement des grands prématurés

En Belgique, environ 1 500 bébés viennent chaque année au monde avant 32 semaines de grossesse ou avec un poids inférieur à 1 500 grammes. On les appelle les grands prématurés.

Dès leurs premières heures de vie, ces enfants reçoivent une attention constante dans les services de néonatologie de l’Hôpital Erasme et de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola (HUDERF), au sein de l’H.U.B – Hôpital Universitaire de Bruxelles. Ensemble, les équipes médicales et paramédicales suivent ces bébés du berceau jusqu’à leurs 5 ans, pour leur offrir toutes les chances de grandir sereinement.

Dans le cocon de la néonatologie

Lorsqu’un bébé arrive avant terme, chaque geste compte. En néonatologie, les soins visent à compenser l’immaturité de ses organes encore en développement : respiration, digestion, régulation de la température.

Les néonatologues, infirmières, kinésithérapeutes, psychologues et logopèdes travaillent main dans la main pour offrir à ces tout-petits un environnement stable, apaisant et sécurisant.
Les parents, souvent partagés entre joie et inquiétude, sont associés à chaque étape : contact peau à peau, participation aux soins, échanges avec l’équipe.
Car accompagner un grand prématuré, c’est aussi accompagner sa famille.

Après la sortie : un accompagnement sur plusieurs années

Le retour à la maison est un moment d’émotion, mais aussi d’appréhension.
« Beaucoup de parents se disent : Et maintenant, que va-t-il se passer ? », explique la Dre Florence Christiaens, neuropédiatre au service de neurologie pédiatrique de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles.

C’est là qu’intervient le Centre de suivi des grands prématurés, reconnu comme centre de référence pour le suivi neurodéveloppemental en Belgique.
Ce programme, entièrement pris en charge par l’INAMI, permet de dépister très tôt d’éventuelles fragilités motrices, langagières ou cognitives.
Si nécessaire, une aide ciblée est mise en place : kinésithérapie, logopédie, psychomotricité et guidance parentale 

Les études montrent qu’un suivi précoce améliore nettement la qualité de vie et les perspectives de développement des enfants nés trop tôt.

Grandir pas à pas : un suivi structuré

Les enfants les plus vulnérables — nés avant 31 semaines ou pesant moins de 1 500 grammes — bénéficient de quatre bilans pluridisciplinaires, répartis entre trois mois et cinq ans d’âge corrigé (c’est-à-dire l’âge qu’ils auraient s’ils étaient nés à terme).

À chaque étape, une équipe spécialisée évalue la motricité, le langage, la cognition, la vue et l’audition de l’enfant.
Les enfants nés un peu plus tardivement (entre 31 et 32 semaines) peuvent, eux, bénéficier de deux bilans.

Ces rendez-vous sont bien plus que de simples examens : ce sont des moments d’écoute et de dialogue. Les parents y trouvent un espace pour poser leurs questions, évoquer leurs doutes et être soutenus dans ce cheminement souvent empreint d’émotions.

 En savoir plus
  Grands prématurés : suivi neurodéveloppemental | Hôpital Erasme

Service de néonatalogie

Anderlecht : Service de Néonatalogie - Hôpital Erasme H.U.B

Laeken : Néonatalogie | Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola

Brochure en ligne